Travailleurs du rail, nous sommes tous concernés, salariés au statut, contractuels (PS25), salariés des entreprises ferroviaires privées, de la manutention ferroviaire, du nettoyage ferroviaire… Ces ordonnances, dictées par le MEDEF au gouvernement, représentent un recul sans précédent des droits des salariés depuis l’après-guerre !
Des mesures antisociales !
Sur le Code du Travail en passant par les futures attaques sur l’assurance chômage, les retraites, les services publics, le comportement autoritaire du gouvernement est l’expression d’une dérive déjà entamée du temps de Manuel Valls, qui doit servir à l’application de mesures antisociales. Avec ces ordonnances, Macron montre sa volonté de remettre en cause les droits conquis depuis plus d’un siècle…
La casse du Code du Travail, n’est que la 1ère étape d’un projet libéral bien plus large qui vise à revenir sur la protection sociale, les retraites, l’assurance chômage ou encore la formation !
Macron veut aller vite et de fait, le calendrier sera serré. Les ordonnances sont publiées et elles seront ensuite soumises à la ratification du Parlement à l’automne. Cela nous laisse donc peu de temps pour organiser la riposte. Nous nous sommes déjà mobilisés, unitairement avec d’autres organisations syndicales, mais aussi avec des collectifs comme le Front Social et “Nos droits contre leurs privilèges”.
La Fédération SUD-Rail appelle tous les cheminot-es à s’unir à la base adhérent-es, non adhérent-e, militant-es, en désaccord avec leurs centrales syndicales qui accompagnent le gouvernement et le MEDEF, qui refusent d’appeler le 12 septembre, et à reconstruire un rapport de force pour nous opposer aux conséquences quotidiennes qu’elles font peser sur les cheminots (transformation des métiers, transfert des contrats de travail, attaques globale sur la réglementation du travail, privatisation, droit de grève, etc…).