En parallèle de cette annonce, la direction avise les fédérations qu’elles devront faire des choix dans les négociations concernant les mesures collectives…. À savoir : soit une augmentation générale des salaires, soit l’aménagement des fins de carrière, etc…
En résumé, il y a de l’argent pour l’encadrement, mais pas pour le reste des cheminots ! Scandaleux !
Pire, alors que la direction a décidé de brider certains contingents de niveaux pour l’exercice de notation 2017/2018 (passage à TB 03 par exemple), elle affiche aussi vouloir favoriser les changements de niveaux de « l’encadrement » : les F, G et H.
Il s’agit donc là d’une véritable logique de classe, une double peine pour la majorité des cheminot-e-s.
Cette mesure discriminante est à l’image de celle qui étrangle les travailleurs en France (mais pas seulement) puisque depuis 2009, le salaire moyen des grands patrons a augmenté d’environ 33%, soit prêt de 400.000 euros annuels ; le SMIC n’ayant augmenté que de 80 centimes/heure sur la même période. Le rapport entre la rémunération des 10% les plus riches et des 10% les plus pauvres se creuse toujours plus année après année.
Notre direction a elle imposée deux années blanches sur le plan salarial dans le Groupe Public Ferroviaire, enfin, pas tout à fait blanche pour tout le monde quand on constate que cela ne s’applique pas aux 10 plus hautes rémunérations de l’entreprise.