« La journée de grève nationale unitaire tous services du 6 juillet dernier sur les salaires à la SNCF a mobilisé près d’un·e cheminot·e sur trois.
Les Fédérations syndicales CGT – UNSA-Ferroviaire – SUD-Rail – CFDT se sont réunies ce jour pour analyser le contexte et envisager les suites à donner. »
La mobilisation nationale unitaire a contraint la direction à rompre avec 8 ans de refus d’augmenter les salaires.
L’ensemble des Organisations Syndicales jugent insuffisant le niveau des mesures annoncées pour compenser les pertes de pouvoir d’achat des cheminots.
En effet, nous subissons depuis 2014 une hausse des prix cumulée de près de 13 %. L’inflation constatée au 1er juillet 2022 s’élève d’ores et déjà à 5,8 %. D’après les projections annoncées, elle pourrait atteindre 10 % d’ici à la fin de l’année.
DES MOYENS EXISTENT ET DE L’ARGENT IL Y EN A !
1 % d’augmentation des salaires représente 84 millions d’euros de budget.
L’excédent budgétaire 2021 s’élève à 890 millions d’euros. Les projections pour 2022 sont estimées à 1,5 milliard d’euros.
Les 12 millions de billets de train vendus sur la période juillet-août représentent 1,2 milliard d’euros de recettes.
Alors que la direction SNCF se félicite du business qu’elle va faire durant la période estivale, elle va devoir répartir encore mieux les richesses produites.
Les organisations syndicales ont donc décidé :
D’interpeller la direction sous forme d’un courrier unitaire portant l’exigence d’augmentations générales des salaires et de rétroactivité de l’ensemble des mesures annoncées au 1er janvier 2022 ;
▪ De se revoir dès le 1er septembre prochain pour évaluer ensemble les réponses apportées par la direction ;
▪ De déterminer les suites à donner en termes de mobilisation.
« Les Fédérations CGT – UNSA-Ferroviaire – SUD-Rail – CFDT appellent les cheminot·es à se saisir et à débattre largement des questions salariales durant l’été. »