Le procès des 17 activistes de Jobstown accusés de « séquestration » de la vice-premier ministre Joan Burton commencera le 24 avril. Ils sont tous accusés de « séquestration », une accusation criminelle très grave. Les arrêtés de Jobstown risquent de sévères peines de prison.
Lors de l’arrivée de Joan Burton à Jobstown en novembre 2014, une centaine d’activistes lui réservaient un « comité d’accueil ». Malgré le caractère pacifiste de la manifestation contre notamment la taxe de l’eau et la présence de nombreux agents de sécurité, la vice-première ministre n’est jamais sortie du véhicule. Cette journée-là, il n’y a eu aucune arrestation.
Ce n’est que des mois plus tard, que les participant-e-s à cette action contre la taxe sur l’eau ont été arrêtés.
En octobre 2016, le premier de Jobstown à comparaître fut un adolescent de 17 ans (qui avait 15 ans au moment des faits). Il a été jugé coupable. Sa sentence fut légère, mais sa « culpabilité » fait craindre le pire pour les autres qui seront jugés en avril 2017.
L’accusation de « séquestration » est ridicule. La criminalisation des luttes est inadmissible.
Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes exige l’arrêt immédiat de toutes les accusations à l’encontre des activistes de Jobstown.
La lutte n’est pas un délit !