Macron continue sa course effrénée pour transformer la France en une grande « start up ». Il a annoncé dès son élection vouloir s’en prendre aux retraites des régimes particuliers tels que le nôtre. Vouloir supprimer le statut des agents de la SNCF, revient à s’attaquer à toutes les entreprises à statut. Le rapport Spinetta veut ajouter dans la loi le transfert facilité de salarié-es à statuts avec perte des droits acquis. Alors le 22 mars avec les agents SNCF, à la RATP, ensemble agissons en cheminot-es.
Actuellement les agents qui sont embauché-es à la RATP après trente cinq ans sont engagé-es hors statut. Le rapport Spinetta propose de supprimer définitivement le statut pour tout nouvel embauché peu importe son âge. Le macronisme veut tout privatiser pour faciliter l’ouverture à la concurrence. Il exige par un texte de loi que l’article du code du travail L.1224-1 s’applique dorénavant aux salarié-es des entreprises à statut avec perte des droits acquis. Une fois celle-ci passée, l’agent qui refuserait le transfert serait remercié. Il veut également transformer une entreprise publique en Société Anonyme (SA).
L’ouverture à la concurrence arrive à grand pas à la RATP. Plusieurs départements annoncent officiellement la prochaine privatisation comme BUS, ou MRB dans un document officiel appelé "préparation à la privatisation". Ce dernier est entre les mains des organisations syndicales représentatives.
Au-delà de la simple solidarité avec les agents de la SNCF, c’est bien pour défendre nos acquis que nous devons manifester le 22 mars.
C’est dans ces moments-là que le militantisme interprofessionnel de solidaires groupe RATP prend tout son sens. Nos liens avec nos camarades de SUD-Rail, également membre de l’Union syndicale solidaires, doivent nous aider à lutter ensemble, pour être plus fort.