Enfermé dans une logique d’austérité et de productivité sans fin, le patronat porte la responsabilité de la dégradation des relations sociales en s’attaquant aux conditions de vie et de travail des cheminots. En tant que premier employeur du secteur ferroviaire, la direction SNCF porte une responsabilité particulière. Sa politique ne vise qu’à faire payer aux cheminots le prix de la dette du système, le désengagement de l’État et les opérations capitalistes de rachats d’entreprises étrangères.
S’en prendre aux militants des organisations syndicales et à tous les cheminots qui contestent et se mobilisent, est inacceptable et dégrade encore le climat social. Nous exigeons le retour à la négociation sur les revendications à tous les niveaux de l’entreprise et de la branche pour trouver des réponses aux besoins des cheminots et des usagers du service public ferroviaire.
La balle est dans le camp du patronat et plus particulièrement de la direction SNCF pour revenir à une logique constructive. Autant dire aujourd’hui que la plupart des dirigeants de l’entreprise se croient à peu près tout permis. Peu importe les faits, la méthode ou la légitimité des procédures, les sanctions doivent tomber !
Est-ce un hasard si ce sont des membres CHSCT, dont un secrétaire qui sont proposés à la radiation ? Nous n’accepterons pas ces remises en cause directes et brutales de l’exercice du droit syndical. Nous soutenons sans réserve les Camarades de toutes les organisations syndicales confrontés à l’arbitraire de la répression syndicale. Nous combattrons toute forme de discrimination dans les entreprises, pour ceux qui ont le courage de s’engager pour nous tous et qui ne méritent pas d’être traités en coupable !!!