Gouvernement et direction tentent de rassurer les cheminots sur le caractère public et sur la « réunification » de l’entreprise, il n’en est rien !
Les députées LREM ont annulé le caractère « incessible » des actions des futures Sociétés Anonymes…
Les patrons ne sont pas très inventifs, le rapprochement avec la situation de France Télécom/Orange est frappant, d’ailleurs PEPY n’a jamais caché son admiration pour ce « modèle » !
Dans ce schéma, pas de cadeaux pour les salariés qui sont précarisés et pour le bien commun qui disparaît au profit des grands groupes !
Présentée partout comme un cadeau fait au système et aux cheminots, mais ce qu’ils ne disent pas, c’est que dans le cadre d’un passage en Société Anonyme, cette reprise, annoncée mais pas encore chiffrée, est une obligation vu que la garantie de l’État est supprimée.
Ils privatisent le service public ferroviaire pour garantir les bénéfices des grands groupes et viennent présenter la facture aux citoyens et aux cheminots !
Savoir dire non, oser agir pour s’opposer, est indispensable ! Chaque cheminot, par la grève, en affirmant son opposition sur le fond du pacte ferroviaire, est un acteur de son avenir !
Dans les AG, en participant massivement à la grève, aux actions syndicales, aux manifestations et au VOT’ACTION du 14 au 21 Mai, nous pouvons tracer d’autres perspectives que celles de la privatisation et les reculs sociaux !
Pour SUD-Rail, le VOT’ACTION, c’est revendiquer le retrait du pacte ferroviaire contre une réelle réintégration du système ferroviaire sur les plans juridiques et organisationnels, c’est revenir sur la fragmentation par activités, en repensant la structuration des fonctions et des métiers, pour la rendre cohérente avec la logique « système » dans une seule entité et non 5 comme le propose PEPY.
Socialement, la concurrence se traduit principalement en dumping social d’un repreneur à l’autre. Elle ne fait donc que renforcer la maltraitance sociale.
Son abandon, la ré-internalisation de l’ensemble des filiales dans une seule entreprise et des métiers du ferroviaire (restauration ferroviaire, manutention ferroviaire, services en gare, …) dans une convention collective au moins égale au statut et à la réglementation SNCF, est nécessaire !
Nous avons un contre-projet viable, socialement et économiquement ambitieux pour les usagers, les cheminots et le service public.
Maintenant, il va falloir que le gouvernement entende les revendications des grévistes, parce que tant qu’il n’y répondra pas, nous continuerons !
Acteur principal de toutes les mauvaises réformes et de tous les reculs sociaux depuis 1996, il porte aujourd’hui un projet qui veut découper l’entreprise en 5 entités distinctes, sans unité sociale et économique, avec à la clé une renégociation à la baisse du contrat social des cheminots !
Alors qu’il prône la fin de tous les accords transverses, la filialisation du Fret ferroviaire et des gares, ainsi que la poursuite de la politique d’externalisation et de morcellement de l’entreprise : Il doit partir !
Il est celui qui veut tuer l’entreprise et les cheminots !
Il ne peut être porteur d’un projet d’avenir pour les cheminots !
A l’image de ce qui s’est passé à Air France, PEPY DOIT DÉMISSIONNER !
Ensemble, nous serons plus forts pour nous organiser et répondre présents aux prochains rendez-vous, en grève, du 14 au 21 Mai dans les AG et auprès de vos délégués syndicaux pour répondre au VOT’ACTION. Dans les manifestations, les grèves et les actions interprofessionnelles, le 22 mai en grève avec la fonction publique et les autres secteurs en lutte, convergeons pour exiger une autre politique que celle des patrons !