Les cheminot-e-s dans leur immense majorité refusent de laisser le « pacte ferroviaire » suivre le calendrier fixant au 5 juin la fin de l’examen du projet de loi par le Sénat, à fin juin le vote de la loi au parlement et aux mois qui suivront, la publication des décrets d’application.
– Maintien du statut d’EPIC, réunification en une seule entreprise.
– Arrêt de la gestion et de l’organisation par activité.
– Embauche des cheminots au statut.
– Maintien du recrutement au statut (amélioration du RH 00254).
– Ré-internalisation des charges sous-traitées ou filialisées.
– REJET de la mise en concurrence intra-modale du transport ferroviaire.
– Engagement de l’État à financer le remboursement de sa propre dette.
– Mise en place d’un cadre législatif permettant le financement nécessaire au bon fonctionnement du système ferroviaire (infrastructure, transport de marchandises et de voyageurs)
– Refus de filialisations et relance du transport de marchandises.
Le 29 Mai, c’est le début de l’examen du projet de loi au Sénat. Pendant que les sénateurs discuteront de la date de la fin du statut, des milliers de cheminot-e-s seront en grève !
La Fédération SUD-Rail n’a pas changé d’avis. Elle refuse de se laisser imposer toujours plus de productivité et de flexibilité avec ce pacte ferroviaire. Elle appelle les cheminot-e-s à ne rien lâcher et continuera à s’appuyer sur le rapport de force, pour imposer des règles sociales de haut niveau, empêcher tout dumping social, et garantir l’avenir du système ferroviaire publique et celui des cheminot-e-s.
La Fédération SUD-Rail et son union syndicale Solidaires ont la volonté de construire un mouvement national fort, qui unit la majorité des salariés, des chômeurs, retraités et jeunes, qui nous permettra de gagner ensemble et pour tous !
À la SNCF, après 2 mois de grève, il est temps que les organisations syndicales qui demandent un nouveau projet de loi, organisent la convergence des luttes et les actions nécessaires pour gagner. Pour cela, unissons nos luttes, refusons de laisser le gouvernement et Pepy en finir avec les services publics et le service public ferroviaire, supprimer nos statuts, nos droits et précariser l’ensemble des travailleurs !
☞ Les syndicats doivent organiser la lutte en faisant coïncider les dates !
☞ Les grandes centrales syndicales doivent arrêter de refuser de travailler à la convergence des luttes !
Partout, le 26 Mai, des associations, partis politiques, organisations syndicales, organisent une marée humaine… les cheminots y seront !
La Fédération SUD-Rail appelle à la convergence des secteurs en lutte, à la généralisation de la grève dans tous les secteurs, à constituer des collectifs et à décider d’autres initiatives, que refusent les centrales syndicales qui n’appellent pas au 26 Mai.
Ensemble, imposons la fin de la division orchestrée par Macron ; à la base regroupons-nous, au-delà des appartenances syndicales.