Après 3 mois de mobilisation par la grève contre une loi mauvaise pour les travailleurs du rail et destructrice pour le service public ferroviaire, texte largement soutenu et co-écrit par les dirigeants de l’ex-entreprise publique ; La machine répressive de la SNCF se met en marche pour sanctionner et pousser dehors les cheminots qui furent actifs pendant le conflit.
Pour une direction revancharde et consciente que le conflit va durer, tous les moyens sont bons pour casser toute résistance contre leur vision d’un système ferroviaire, de ses salariés et des subventions publiques, livrés clefs en mains aux apôtres du libéralisme effréné… Partout, à Lille, en Languedoc Roussillon, en Rhône-Alpes, en Bretagne...
Les militants sont traduits devant des conseils de disciplines fantoches où la direction licencie sur la base d’aucun dossier sérieux ! La fédération SUD-Rail a d’ores et déjà saisi la direction de la SNCF dans le cadre d’une alarme sociale car les cas se multiplient.
Ainsi, notre collègue Yannick se retrouve convoqué le 24 juillet pour un conseil de discipline, ce qui est reproché à Yannick, c’est d’avoir contacter les services SNCF pour avertir du danger pour les circulations et les personnes de la présence des forces de l’ordre entré dans les emprises, à proximité immédiate des voies, sans aucune concertation préalable avec les services SNCF. la Direction retourne ce réflexe professionnel contre notre camarade, en lui prêtant l’intention malveillante d’avoir voulu entraver la circulation des trains.
Pour la Fédération SUD-Rail, la vraie motivation est de faire un exemple avec un militant actif et combatif, pour tenter de tuer la contestation, toujours vivace malgré la période estivale.