Il y a eu beaucoup d’agitations médiatiques ces derniers jours, autour de l’intervention de Macron qui dans une allocution très courte sur le conflit social à la SNCF a démontré sa méconnaissance du sujet et réaffirmé sa volonté de casser tout esprit de résistance.
1- Le chef de l’état a dénoncé les conséquences de l’éclatement de l’entreprise et propose pour la réunifier de la découper en une Holding et 3 sociétés anonymes par actions.
2- M. Macron a aussi été pris en flagrant délit de mensonge en mettant en avant le statut comme responsable de tous les maux et sa suppression comme solution au désendettement de la SNCF.
3- Il a enfin réaffirmé :
– Qu’il irait jusqu’au bout de cette réforme, que ce soit sur ces sujets ou sur la suppression du décret du 11 juin 1950 « Le statut des relations collectives entre la SNCF et le personnel » annoncé par la ministre des transports. C’est la fin du statut pour tous les cheminots, qui sera remplacé par un accord d’entreprise complétant l’accord de branche… C’est un véritable mensonge qu’on sert aux cheminots pour qu’ils arrêtent le conflit !
– que la dette ne serait à regarder qu’en fonction des transformations à venir de l’entreprise, et de la productivité réalisé…. Valls avait fait le même coup en 2014 !
Les revendications portées par les grévistes depuis le 02 avril au soir, demeurent ! C’est dans la grève, dans les manifestations, les actions unitaires qu’il faut faire entendre notre voix pour le retrait de ce projet et imposer une autre réforme ferroviaire.
- Le 17 Avril :
Nous ne les laisserons pas voter le projet de loi ferroviaire sans réaction. Pour ce faire, les syndicats SUD-Rail organiseront des rassemblements dans toutes les régions, qu’ils proposeront dans un cadre élargi répondant aux attentes de toute une nation, qui au travers du service public ferroviaire défend une liberté fondamentale, le droit d’aller et venir.
- Le 19 Avril :
C’est aussi cette liberté de choix que défendent les étudiants en grève dans les universités, les hospitaliers, les zadistes ou encore les salariés en lutte lorsqu’ils réclament le maintien de leurs droits comme les cheminots. C’est encore ce que nous défendrons en appelant à faire converger les luttes dans le cadre de l’appel à la grève générale interprofessionnelle le 19 avril.