– Passage de 37.5 à 43 ans de cotisations.
– Pour le régime général et public, la durée de cotisation passe de 40 à 43 années.
– Indexation des pensions sur les prix et non plus sur les salaires. C’est moins 1% de perte de pouvoir d’achat / an pour les retraités.
– Mise en place d’un système de décote/surcote. En 2015, 38% des départs se sont fait avec une décote.
– Arrêt des bonifications pour les ADC embauchés à partir du 1er janvier 2009.
– Avant, le minimum de pension était attribué dès que le retraité avait cotisé pendant 25 ans.
A partir de 2017, il faudra, soit avoir cotisé le nombre d’années requises, soit avoir atteint l’âge pivot. Aujourd’hui, cela concerne 9 % des pensions directes et 32 % des réversions, mais on peut craindre qu’avec l’augmentation du nombre d’années de cotisation et le recul de l’âge pivot ce nombre augmente.
Cumul de points et non de trimestre, selon votre salaire… Les premières conséquences :
– C’est la fin des 42 régimes de retraites existant, de la prise en compte des particularités, des interruptions diverses, de l’espérance de vie, des pénibilités, du ombre d’enfants, etc…
– C’est la fin du calcul des 25 meilleures années pour le régime général et du calcul sur le 6ème mois avant la retraite pour la fonction publique et les régimes spéciaux.
– C’est la double peine pour les cheminot-es.
La masse des pensions représente environ 14% du PIB, elle DOIT passer pour Macron à 13% en 2070.
Le choix :
– une baisse du niveau des pensions.
– une augmentation des inégalités.
Le moyen :
La valeur du point qui sera VARIABLE obligera, chaque salarié-e à adapter :
– son temps de cotisation, décote/surcote,
– son âge de départ après 62 ans,
– Rappel : âge limite en activité (67 ans) pour annuler la décote.
Dans un contexte d’indexation des salaires de référence aux prix, d’indexation des pensions aux prix, de baisse du rendement des régimes complémentaires.
☛ Augmenter nos salaires, nos cotisations sociales.
☛ Une retraite au moins équivalente à 75% du dernier salaire ou des meilleures années de travail.
☛ Un minimum retraite égal au SMIC pour tous et toutes.
☛ Un départ possible à 55 ans ou plus tôt pour les métiers pénibles.