« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage », ce proverbe bien connu résume parfaitement l’attaque gouvernementale sans précédent que subit le service public ferroviaire. L’arme du crime est connue : le fameux « rapport Spinetta », amalgame de demi-vérités et de gros mensonges, qui, ciblant les cheminots veut livrer notre système ferroviaire aux appétits du privé. Construire cette mobilisation pour notre bien commun passe par le rétablissement de quelques vérités…
DETTE ?
la « dette » du système ferroviaire français s’élève à 50 milliards pour 29 000 km de voies. En comparaison celle des britanniques (qui goûtent aux joies de la privatisation depuis 23 ans) est de 50,4 milliards pour 19 000 km restant… Quant aux hollandais, ils ont 16 milliards de dette mais pour… 7 000 km de voies.
FINANCEMENT PUBLIC
Montant en euros par habitants pris en charge, pour une année, par les pouvoirs publics. À noter : le gouvernement allemand a repris à sa charge 35 milliards d’euros de dette des compagnie ferroviaires allemandes dès 1994. Ce que les gouvernements français se sont toujours refusés à faire.