Soutien aux salarié-e-s de TAO.

Courrier à G. Pépy

Monsieur le Président,

Lors de la séance du conseil d’administration du 23 février, un des points à l’ordre du jour était la présentation des métiers et de la stratégie Kéolis.

Comme, je le déplore à chaque séance, peu de place pour le débat sur les femmes et les hommes qui chaque jour, du mieux qu’ils puissent, font « tourner » la machine.

Si, soyons honnêtes, une fois M. Farandou a dit quelque chose sur l’importance des salarié-e-s chez Kéolis.

Malheureusement, il y a les mots et il y a les faits.

Depuis quelques mois, les salarié-es de l’entreprise de transports urbains d’Orléans et de son agglomération (TAO), entité de Kéolis, subissent une politique répressive, infantilisante et antisyndicale.
La situation est explosive, au-delà de cette violente politique managériale quotidienne, la direction de TAO s’attaque aux militant-es syndicaux. Plus de 15 conseils de discipline sont en cours dans l’entreprise.
Vous qui représentez SNCF Mobilités, ne pouvez pas rester spectateur.
La SNCF est actionnaire à 70%, chez Kéolis, ce qui donne des droits, mais aussi des devoirs.
Il faut intervenir auprès de la gouvernance de Kéolis, et faire cesser immédiatement cette folle répression envers des salarié-es qui ont choisi de militer pour défendre l’intérêt de leurs collègues dans l’entreprise.

Je soutiens mes camarades de SUD TAO victimes de cette répression, alors qu’ils se battent pour de justes revendications : la réintégration de leurs collègues licenciés abusivement, l’arrêt du harcèlement, du management punitif, infantilisant, des conditions de travail correctes…Bref, une gestion humaine et le respect de ceux qui font marcher l’entreprise.

Nathalie Bonnet
Fédération SUD-Rail, représentante des salarié-es au conseil d’administration de SNCF Mobilités

Courrier à J-P. Farandou, Président de Kéolis

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