La Fédération SUD-Rail appelle à rejoindre les Marches « Stop aux violences sexistes et sexuelles » le samedi 23 novembre !
Remarques indécentes répétées, blagues sexistes, attitudes et gestes non sollicités sont encore le quotidien de nombreuses cheminotes. Parmi les victimes de ces violences, les jeunes femmes, les femmes célibataires ou LGBT+ sont les plus nombreuses. Dans un secteur encore bien trop peu féminisé nous devons toutes et tous redoubler de vigilance.
1 femme sur 5 affirme avoir vécu des situations de violences au travail et seulement 5 % des femmes portent plainte pour dénoncer des violences qui ont lieu dans la sphère professionnelle.
Quand cela vient d’un supérieur, les situations de harcèlement sexuel ne donnent généralement lieu à aucune poursuite disciplinaire, la hiérarchie se contente souvent de déplacer l’agresseur sans incidence sur sa carrière et surtout de ne laisser aucune trace des faits, laissant la victime dans l’oubli. L’impunité dont bénéficient les auteurs des violences sexistes ou sexuelles au travail encourage la normalisation de ces violences.
La prévention des violences sexistes et sexuelles n’est donc toujours pas une priorité de la SNCF ...... Imposons-lui !
Dans le reste de la société, ce n’est pas mieux.
Alors que Macron avait annoncé faire de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles la « Grande cause de son quinquennat », l’Union Syndicale Solidaires (dont fait parti SUD Rail) remarque qu’aucune mesure n’a été mise en place ni pour prévenir les violences sexistes et sexuelles au travail ni pour accompagner les victimes.
Pire, le premier ministre a décidé de supprimer l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), organisme qui mesure les violences sexistes et sexuelles en France.
Plutôt que de faire disparaître les violences, le gouvernement s’organise pour les cacher sous le tapis.