« Sous prétexte de mise en conformité du statut avec la loi ferroviaire de 2018, la direction a effectué un toilettage du statut. »
Seulement, la direction ne s’est pas contentée de « mettre à jour » les références à des sociétés anonymes à la place d’EPIC. Lors de la commission du Statut du 2 mai, elle en a profité pour affaiblir le Statut et ses dispositions applicables aux cheminot-e-s qui seraient transféré-e-s dans les filiales SNCF.
En plus de légitimer la politique de filialisation avec sa cohorte de reculs sociaux et de non-application des dispositions réglementaires SNCF, c’est une régression directe du droit disciplinaire, du droit syndical et des droits induits du statut …
« Encore une trahison de plus de la direction et une interprétation de la loi que la Fédération SUD-Rail juge illégale. Après avoir appelé à la grève le 2 mai, nous avons décidé de ne pas en rester là. Sans perdre de vue que le corps social cheminot doit continuer à amplifier le rapport de forces sur le terrain, nous avons décidé d’aller devant le conseil d’État pour arrêter la direction SNCF dans sa casse de l’entreprise et de nos droits. »