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Votons SUD-Rail pour arrêter la casse sociale !

On est là pour l’avenir des cheminot-e-s !

2003-2018 : des lois qui nous conduisent vers la privatisation, qui font tomber l’un après l’autre nos acquis sociaux.
Retraites… Statut… Réglementation… Salaires… Conditions de travail…
Les syndicats réformistes portent une lourde part de responsabilité dans les reculs sociaux vécus par les cheminot-e-s et les salariés.

RETRAITES : VINGT ANS DE RÉGRESSION NE LEUR SUFFISENT PAS !
2003-2007-2010 : la CFDT, l’UNSA valident coup sur coup les contre-réformes des retraites, l’allongement de la durée des cotisations, une baisse des pensions. En 2014, les durées de cotisation du public et du privé ont été alignées, elles seront portées à 43 ans à partir de 2035.
2007 : la CFDT et la CGT valident l’externalisation de la CPR.
2019 : le gouvernement entend passer à un système de retraite par points injuste et inégalitaire, qui entraînera une baisse des pensions, offrant aux assurances l’opportunité de développer pour ceux qui le peuvent des fonds de pension.

CONVENTION COLLECTIVE FERROVIAIRE ET ACCORDS D’ENTREPRISE : DÉTÉRIORER L’UNE POUR FAIRE RÉGRESSER L’AUTRE !
Octobre 2008 déjà : l’UNSA signe l’accord de branche portant sur l’organisation et l’aménagement du temps de travail dans le transport ferroviaire de marchandises. La CGT ne s’y opposera pas.
2009 : la CFDT et l’UNSA accompagnent l’isolement du fret contre un prétendu « accord tripartite ». L’écart entre les réglementations est utilisé par la SNCF pour abaisser les conditions sociales des cheminot-es, abandonner des charges, supprimer des emplois, diminuer les salaires.
Avril 2010 : la CFDT et l’UNSA valident la gestion par activités, qui remet en cause l’unicité de l’entreprise et ouvre à la direction l’étape finale de réglementations différentes.
2014 : la CFDT et l’UNSA valident la fin de la SNCF unique et de la réglementation du travail actuelle en soutenant la loi ferroviaire du 4 août.

2016 : LOI TRAVAIL & STATUT DES CHEMINOTS : À QUOI JOUE LA CGT ?!
Loi travail (El Khomri). Les deux textes (accord de branche et d’entreprise) qui ouvrent la voie vers une réduction des écarts entre les conditions de travail des cheminot-es et des salarié-es du privé ont été immédiatement signés par la CFDT et l’UNSA.
SUD-Rail, sur la base des revendications portées dans les assemblées générales pendant la grève reconductible, a fait valoir son droit d’opposition à ces textes qui préparaient, après le fret libéralisé depuis 2007, l’ouverture à la concurrence et le transfert des cheminotes, dans le transport de voyageurs, à partir de fin 2020 pour les grandes lignes, et 2023 pour les trains régionaux.
La CGT refuse d’exercer son droit d’opposition, ce qui aurait permis, SUD-Rail et la CGT ayant obtenu plus de la moitié des voix aux dernières élections professionnelles, de s’opposer à l’application de ces deux textes. L’on voit aujourd’hui, à la sortie du mouvement qui s’est déroulé pendant la phase législative pour une nouvelle loi ferroviaire, que ce choix du ni, ni (ni signature, ni dénonciation) a eu des conséquences sur le mouvement du printemps dernier.

2018 : LA LUTTE N’EST PAS MORTE !
Après trois mois de mobilisation inédite, les grandes lignes de la contre-réforme, elles-mêmes contenues dans le rapport Spinetta de janvier 2018 : transformation de l’entreprise en SA, reprise de la dette notamment pour passer l’entreprise en SA, ouverture à la concurrence et remise en cause du statut, sont inscrites dans la loi !
Des modalités épuisantes qui laissaient trop peu de marge de manœuvre, une mobilisation ancrée dans quelques métiers, le refus des centrales syndicales d’appeler à l’élargissement des luttes ont pesé sur notre incapacité à déborder le calendrier. Calendrier qui favorisait la politique contractuelle de la CFDT et de l’UNSA, prêtes à accepter des régressions contre quelques amendements de la loi, et qui n’a pas permis de gagner.
Désormais, nos métiers, nos salaires, nos emplois ne sont plus garantis par la loi !
Et maintenant, direction et gouvernement annoncent une négociation qui doit s’achever avant le 1er janvier 2020, dont les principes constitutifs sont connus d’avance si nous les laissons faire !

Mais rien n’est joué d’avance, à condition de renforcer ceux qui luttent !

RELEVONS LE DÉFI, pour reconquérir nos libertés et plus de justice sociale.

Plus SUD-Rail sortira renforcé des élections, plus nous pourrons peser pour inverser la tendance.

En votant SUD-Rail, vous donnerez un signe fort pour arrêter la stratégie patronale en marche depuis trop longtemps et vous donnerez votre confiance à une équipe qui n’ira pas négocier des régressions sociales dans le cadre la future convention collective et du pacte « social » de Pepy !


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