Nous avons déjoué tous les pièges du gouvernement ;
la victoire reste accessible !
Dans cet affrontement social, le gouvernement a utilisé tous les moyens de déstabilisation, de division et d’intimidation par les violences policières (qui s’accentuent dans les manifestations, sur les situations de blocages de ces derniers jours). Depuis le 5 décembre, la liste est longue : négociations par entreprise/branche, stigmatisation des régimes spéciaux, désinformation médiatique, tentative d’imposer une trêve de Noël, avec les directions syndicales CFDT et UNSA, agitation du chiffon rouge de l’âge pivot, … Le Premier ministre qui, dimanche soir sur France 2, faisait croire, une nouvelle fois, que la grève et les Assemblées Générales allaient disparaitre à la SNCF et à la RATP, est obligé de revenir en arrière à la sortie d’un séminaire gouvernemental ce mercredi. Depuis le début, nous ne cessons d’affirmer qu’un recul social de cette ampleur ne se négocie pas, mais se combat jusqu’au bout. Macron, avec son arrogance, ne nous a pas cru : il a eu tort !
Nous sommes loin d’être isolé-e-s !
En même temps que la pièce de théâtre du duo Philippe/Berger, les « éléments de langage » (c’est-à-dire, la propagande), depuis la très forte mobilisation de samedi dernier, étaient très clairs : refaire croire que les cheminotes et cheminots, avec les collègues de la RATP, se battaient uniquement pour le maintien des régimes spéciaux et qu’il ne se passait plus rien ailleurs.
Il est vrai que plus de trains circulent, mais les cheminotes et cheminots, qui se battent depuis le début contre cette réforme, n’ont pas abandonné. Elles et ils reprennent juste un peu de force au moment où la grève et le combat s’étendent dans tous les départements et dans de nombreux secteurs : sites gaziers, éducation nationale, transports urbains, finances publiques, centres d’incinération de déchets, raffineries, énergie, culture, territoriaux, santé… La situation dans l’ensemble des ports est également montée d’un cran ces dernières heures et les transporteurs s’alarment déjà des conséquences des blocages. Il est certain que plusieurs médias détenus par les amis de Macron taisent cet élargissement de la grève.
Cheminotes et cheminots, jetons toutes nos forces dans ce combat historique !
Nous, cheminotes et cheminots, sommes les fers de lance, avec les collègues de la RATP et de la culture, de ce mouvement historique. C’est évidemment une fierté qui restera à jamais dans nos esprits, mais nous devons encore nous mobiliser au maximum pour faire céder le gouvernement d’ici le Conseil des ministres de vendredi prochain. L’intersyndicale nationale CFE-CGC, CGT, FO, Solidaires, FSU, MNL, UNEF, UNL et FIDL appellent des actions de grève et de convergences interprofessionnelles les 22 et 23 janvier … avant une journée massive de grève totale et de manifestations professionnelles le 24 (jour du Conseil des Ministres).