« L’échec de l’ouverture à la concurrence, l’exemple allemand de Kéolis ! »
Alors qu’on nous sort du soir au matin l’exemple Allemand pour vanter les soi-disant mérites de l’ouverture à la concurrence en France, il est intéressant de se pencher sur ce fameux modèle. La SNCF, via sa filiale Keolis
Deutschland (KD) créée en 1999, exploitait 4 réseaux ferroviaires via 16 lignes de chemin de fer.
KD comptait 940 salariés et transportait 40 millions de voyageurs en 2019.
Sauf qu’a force de tirer les prix vers le bas pour remporter les appels d’offres, Keolis Deutschland perd de
l’argent depuis des années. En 2020, sur un Chiffre d’Affaires de 203 millions d’euros, Keolis Allemagne a perdu 150 millions d’euros. Cette situation n’est d’ailleurs pas isolée, car Abellio (mis en faillite) et Transdev, les 2 autres concurrents, perdent également beaucoup d’argent sur le marché allemand.
L’une des raisons évoquées par les opérateurs pour justifier ces pertes serait que les cheminots allemands gagneraient trop d’argent et seraient trop revendicatifs !
« Luttons ensemble pour un rail public, refinancé, accessible et efficace ! »