À travers la mise en place des CSE, l’objectif de la direction est de déconnecter les futur-es élu-es du terrain et de les éloigner des réalités quotidiennes, en multipliant leurs missions tout en réduisant leurs moyens d’action. Pour ne pas subir cette dérive patronale et cautionner des réunions mensuelles du CSE qui risquent de n’être que formelles, le travail syndical au quotidien, avec les cheminot-es, sera indispensable…
Vos élu-es SUD-Rail s’engagent, à travers leurs mandats, à rester au contact du terrain et à continuer à porter les revendications individuelles et collectives.
Pour vos élu-es SUD-Rail, le contact avec les cheminot-es et la défense des droits des salarié-es seront plus importants que les réunions formelles avec le patron !
AVEC VOS ÉLU-ES SUD-Rail, DES ACTIVITÉS SOCIALES POUR TOUTES ET TOUS !
À SUD-Rail, nous défendons des prestations sociales et culturelles de qualité, bénéficiant à toutes et tous, de façon équitable sur tout le territoire. Les CSE doivent proposer une ouverture au monde et aux autres, à travers des spectacles, des sorties, des activités de proximité… en mettant au centre les valeurs d’échange et de solidarité. Nous devons aussi développer la solidarité parmi le personnel. Nous pensons que les CSE doivent montrer l’exemple, en favorisant les échanges et les partenariats avec les structures associatives locales. Vos élu-es SUD-Rail s’engagent à ce que chaque cheminot-e dispose d’un droit de regard et puisse porter des projets, des propositions concernant les activités proposées. La commission des activités sociales et culturelles des CSE et du CSEC-GPF doit être ouverte à tou-tes les cheminot-es qui veulent y œuvrer pour développer des projets.
AVEC SUD-Rail, VOTEZ POUR QUE LA RESTAURATION SOIT REPRISE PAR L’ENTREPRISE !
La restauration ponctionne fortement le budget des CE et ne répond pas à des critères culturels ou sociaux. Cette activité crée des inégalités, car les cheminot-es ne bénéficient pas tou-tes de restaurants d’entreprise du fait de leurs horaires ou de l’éloignement de leur poste de travail, et le pseudo-accord sur les tickets restaurant aggrave cette inégalité entre les salarié-es et remet en cause nos EVS.
Comme dans de nombreuses autres entreprises, c’est à la direction de prendre en charge la restauration des salarié-es du GPF, l’argent des CSE doit permettre aux cheminot-es un meilleur accès à la culture, aux vacances… mais pas à la restauration quotidienne !
À l’occasion de ces élections, SUD-Rail souhaite remettre la question de la reprise de la restauration par l’entreprise au cœur du débat ! En renforçant SUD-Rail, vous donnerez plus de poids à cette revendication !
EN VOTANT SUD-Rail DU 16 AU 22 NOVEMBRE 2018, VOUS POUVEZ VOUS DONNER UN VRAI AVENIR !
Nous l’avons déjà constaté lors de la négociation des premiers chapitres de la convention collective nationale, le patronat, le gouvernement et leurs partenaires souhaitent une convention collective au ras des pâquerettes. Et ce sont les mêmes qui, aujourd’hui, disent que finalement, cette future convention collective n’est pas très importante, car les accords d’entreprise qui viendront ensuite ne pourront qu’améliorer la situation. C’est faux ! Sans une convention collective au moins égale à la réglementation SNCF, ne soyons pas naïfs, ce sera la porte ouverte au dumping social pour tous les travailleurs et travailleuses du rail… Pepy l’a déjà annoncé dans son pacte social, c’est bien la casse du statut, la remise en cause du déroulement de carrière, des métiers, qui sont à l’ordre du jour.
Les réformistes qui ont validé les réformes de 2014 et 2018, et qui ont enterré le RH00077 en 2016 (permettant aux patrons de mettre en place les 30 RP doubles aux agents de réserve) portent une grande responsabilité dans la casse sociale qui est à l’œuvre. Sans une réaction forte dans les urnes, cette « stratégie » d’accompagnement laisse craindre le pire ; il suffit de voir ce qui se passe ailleurs avec ces organisations pseudo syndicales !
Si vous refusez que vos conditions d’emploi, de salaire et de vie soient nivelées par le bas ; si vous n’êtes pas partisan-e de la mobilité imposée, du travail de nuit et de week-end forcé ; si vous n’acceptez pas la suppression de vos accords locaux… c’est bien le syndicalisme porté par vos élu-es SUD-Rail qu’il faut renforcer !