Pour l’abrogation de la loi EL KHOMRI qui casse le code du travail ;
Pour la défense des emplois et l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
Contre l’austérité et la régression sociale… Pour la défense et la promotion du service public ;
Pour la défense des libertés syndicales, du droit de grève et du droit de manifestation
Pour l’égalité des droits et des salaires entres les femmes et les hommes ;
Pour la reconnaissance d’un véritable droit d’asile et la fin de la situation honteuse dans laquelle sont maintenus des milliers de migrants obligés de fuir leur pays.
Pour les revendications et la République sociale !
Il y a un an nous étions des milliers et des milliers durant des mois, dans la lutte, dans la grève, dans les immenses manifestations contre une nouvelle étape de régression sociale, contre la si mal nommée loi travail. Le 49.3, le poids des grands médias audiovisuels et la répression policière ont imposé la loi El Khomri. Nous en revendiquons encore aujourd’hui l’abrogation. Nous n’avons rien oublié de la loi Macron qui condamne encore plus nos dimanches au travail. Nous continuons à dire que les cadeaux au patronat sont une insulte aux millions de pauvres.
Alors que le 1er mai 2017 se tient entre les deux tours de l’élection présidentielle, nous, forces syndicales nous voulons faire des manifestations du 1er mai un moment revendicatif pour le monde du travail et en cela aussi réaffirmer notre principe intangible d’indépendance syndicale vis-à-vis de tous les pouvoirs et de tous les partis.
Celles et ceux qui, avec La Cgt, SOLIDAIRES, la FSU et l’UNEF ont combattu toutes les mesures de régression sociale mises en œuvre depuis 5 ans, n’ont jamais manqué d’affirmer leur attachement à l’égalité entre les femmes et les hommes, aux droits des femmes à disposer de leur corps, à toutes les valeurs de la République et à des combats répétés et constants contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, l’homophobie, l’obscurantisme. En ce sens, notre combat syndical a toujours été de fait un combat contre l’extrême-droite. Le Front National n’est pas le parti du peuple, il est son pire ennemi.
Contre les valeurs de ce parti, le syndicalisme et les syndicalistes se doivent de toujours lutter, avant, pendant et après les élections.
Nous profiterons de ce 1er Mai pour porter nos revendications et dire aux candidats, quels qu’ils soient, nos désaccords profonds face aux menaces de casse aggravée du code du travail et des acquis sociaux, en premier lieu de la Sécurité sociale et les retraites par répartition. Notre résistance s’affirmera encore pour dire à ces candidats que la casse des services publics et des fonctionnaires n’est pas acceptable. Nous défendrons tout ce qui a été construit en 1936 et en 1945, contrairement au MEDEF qui prétend, depuis des années, en finir avec le programme du Conseil National de la Résistance, appuyé d’ailleurs par tous les gouvernements et ministres qui se sont succédé.
Le 1er mai est aussi de part le monde la journée internationale de solidarité entre les peuples. En ce jour où dans de nombreux endroits du monde, des femmes, des enfants, des hommes meurent sous les bombes, dans des guerres qu’ils et elles n’ont pas choisies, nous voulons en appeler à la paix entre les peuples parce que les prolétaires n’ont pas de patrie. Ils ont le monde à gagner.
Un 1er mai pour le progrès social !
Pour une autre répartition des richesses !
Pour la paix et la solidarité entre les peuples !