Le décès tragique de notre collègue, à la veille de Noël, a ému et bouleversé tout le corps social cheminot, mais aussi en dehors de notre entreprise. Plutôt que d’adopter une posture digne et respectueuse, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, s’est empressé de réagir en déclarant que « Ça aurait pu être plus grave s’il avait souhaité faire dérailler son train », ce qui est une absurdité tant vis-à-vis de l’exploitation ferroviaire que de ce cheminot qui a toujours été professionnellement exemplaire.
Ainsi, la mort brutale de Bruno n’a engendré aucune compassion, aucune émotion,de la part de notre nouveau ministre des transports qui n’a pas daigné avoir un mot de réconfort pour la famille et les proches, préférant sur les réseaux sociaux ne commenter « que les conséquences importantes pour les usagers des trains durant cette période ».