Fin 2007, à la suite de la contre-réforme des retraites sur les régimes spéciaux, la direction de la SNCF, sous la pression des mobilisations, avait proposé un accord de fin de carrière qui est entré en vigueur début 2008. Si celui-ci était moins intéressant que l’accord d’avril 2024, et n’étant d’ailleurs utilisé que par 12% des futur-e-s retraité-e-s, il permettait pourtant déjà aux cheminots de bénéficier d’un départ anticipé. Donc si l’accord a été clairement amélioré en 2024, il n’est pas nouveau. A l’époque, quand il s’agissait de faire passer sa contre-réforme des retraites, le président de la République Nicolas Sarkozy et son gouvernement libéral ne trouvaient rien à redire pour dénoncer l’instauration d’une cessation progressive d’activité à la SNCF