Pourquoi Transilien ne veut pas garder Clichy ?
La décision officielle est attendue pour début juillet. Cependant, selon la direction, la décision est déjà connue. Pour le niveau 3 Transilien, les atouts de Clichy ont étaient vendus : augmentation de l’atteinte des objectifs, placement du site... Il a été proposé de raser les bâtiments B et C pour construire 3 voie en fosse pour les Z 50000, le tiroir ne posant pas problème en niv. 3 car le taux de manœuvre hebdomadaire nécessaire est faible. Transilien a été accompagné par SNCF conseil. Ils avaient évoqué un site supplémentaire, solution finalement non retenue. Des travaux sur Levallois vont être réaliser pour adapter les voies des 6400 aux Z 50000 (travaux qui débuterons après le départ des 6400). Sinon une « simple » extension du site de VND a été retenue. Donc pas de niveau 3 pour les Z 50000 sur le site de Clichy.
Accompagnement prioritaire manœuvre ?
Nous avons proposé des préformations « Remiseur Dégareur (RD) Omnéo » pour les personnes qui souhaiteraient rester à la manœuvre Clichy, tout en prenant compte qu’il y a une forte demande de reclassement dans ce corps de métier à ne pas négliger. La direction nous a cependant indiquée que l’impact de l’arrivée des OMNEO sur l’établissement n’a pas été présenter au CER et empêche de déclencher des entretiens exploratoires sur ce sujet côté manœuvre.
Concernant les agents restant sur Clichy (plaine).
Il y aura un plan de formation pour les OMNEO, comme à l’arrivé de chaque nouveau matériel, avec un accompagnement par le SAV, suivi d’un REX (avec chaque équipe) qui devra être systématique. Le DET insiste sur le fait que tous les agents DOIVENT bénéficier des enseignement pris auprès du SAV, de façon à ne pas ce retrouver dans la même situation que les TER2Nng, et ainsi harmoniser les connaissances de maintenance et de dépannage de tous sur le matériel. Les roulements ne devraient pas trop changer, le stationnement des rames étant concentrer de journée à Clichy.
Entretiens exploratoire avec garantie d’échéance sur libération agents.
Les entretiens actuels ne sortent pas de nulle part d’après la RRH. Ils sont issus de l’Entretien Professionnel (EP) et du Rendez Vous Professionnel Annuel des agents (RVPA). Le DET va continuer à passer dans les équipes. Les entretiens exploratoires ne pourront commencer qu’une fois les décisions officielles pour le site prise (début juillet). Un « Comité de suivi sur l’avenir de l’établissement » va être créé avec une première réunion le 9 juin. Les objectifs seront à définir lors de la première réunion. D’après le DET, l’établissement va se mettre en situation d’avoir moins de charge que d’agents de façon à pouvoir libérer des agents dès 2018. Il n’y aura pas de rétention d’agent sur les UNAGECIF, le temps de montage des dossiers laissant le temps à la direction de s’organiser. Les entretiens exploratoires débuteront début septembre de façon à laisser aux agents le temps de digérer l’information (qui devrais tomber début juillet comme mentionné précédemment) et ce poser la question de leurs avenirs. Les entretiens seraient effectués par le DET, l’ADET, le pôle RH, les DUO et ADUO. La direction se donne 2 mois pour boucler l’ensemble.
Conclusion :
Le DET ne veut pas travailler sous la menace, coincé entre deux épées de Damoclès (direction national et syndicat). La direction de l’établissement dit nous avoir toujours reçu et répondu. Mr Ouin a demandé comment notre intervention lors de sa visite sera décompté pour les agents, le DET a dit : « en réunion d’équipe », car pour lui les agents de Clichy avaient besoin de lui parler. Des entretiens préliminaires seront fait préalablement aux entretiens exploratoires de façon à ne pas perdre de temps. Toutefois nous tenons à mettre en garde l’ensemble des cheminots de l’EPTIC : ce genre d’entretiens à lieu systématiquement au sein de la SNCF quand il y a restructuration ou fermeture de site. Cependant il faut garder à l’esprit que l’entreprise ne cesse de supprimer des postes, et ce sur l’ensemble du territoire. Ce qui réduit mécaniquement les possibilités de mutation et de reclassement. N’oublions pas non plus que plusieurs filières sont en voit d’extinction pour commencer la transition vers le privé (ASCT, agents en gare, …) réduisant d’avantage les possibilités. Pour finir Clichy n’est pas le seul site à subir les appétits capitalistes de la SNCF et de la classe politique, les promesses garantissant l’avenir sont faites partout. Ce qui veut dire que si nous voulons des garanties et des contreparties à la casse de notre outil de travail c’est le rapport de force qui fera foi, et pas seulement la direction - qui même si elle pense être de bonne foi - sera vite bloquée par les directives nationales.