Notamment à l’appel de la Fédération SUD-Rail, le lundi 14 Mai s’annonce comme une journée où les cheminots seront massivement en grève et participeront nombreux à la « journée sans cheminots » initiée par l’intersyndicale.
Cette participation importante marque clairement l’opposition des cheminots au pacte ferroviaire au profit d’une réelle réintégration du système ferroviaire, sur les plans juridiques et organisationnels. Cela passe par un retour sur la fragmentation par activités en repensant la structuration pour la rendre cohérente avec la logique « système » dans une seule entité et non dans 5 facilement privatisables.
Socialement, la concurrence se traduit principalement en dumping social d’un repreneur à l’autre. Elle ne fait donc que renforcer la maltraitance sociale.
L’abandon de l’ouverture à la concurrence, la ré-internalisation de l’ensemble des filiales dans une seule entreprise et des métiers du ferroviaire (restauration ferroviaire, manutention ferroviaire, services en gare…) dans une convention collective au moins égale au statut et à la réglementation SNCF, sont nécessaires !
Nous avons un contre-projet viable, socialement et économiquement ambitieux pour les usagers, les cheminot-e-s et le service public.
Par l’annonce d’une participation de grande ampleur le 14 Mai, les cheminots répondent présents et seront également nombreux lors des prochains rendez-vous : dans les Assemblées Générales organisées du 14 au 21 Mai pour répondre au VOT’ACTION et le 22 mai en grève, mais également dans la rue avec la fonction publique et les autres secteurs en lutte.
Maintenant, il va falloir que le gouvernement entende les revendications des grévistes, parce que tant qu’il n’y répondra pas, nous continuerons !