L’endettement de FRET SNCF s’est poursuivi depuis 2009 dont la moitié est due aux résultats. Seule la France enregistre une trajectoire régressive du transport de fret par fer par rapport aux 6 principaux pays européens.
Notre direction, après avoir bien collaboré à la casse de nos outils de travail, affiche malgré tout sans aucune honte, un optimisme déconcertant. Nous avons un fort risque de dépôt de bilan, avec BRUXELLES qui pourrait demander des contreparties suite à la recapitalisation de 170 millions d’euros de FRET. Nous ne sommes pas non plus à l’abri des aléas économiques, notamment des conséquences du BREXIT, à un ralentissement commercial ou encore à une guerre industrielle entre pays….
L’équilibre de l’Activité pour 2021, nous semble donc une chimère. De nouvelles suppressions de postes vont avoir lieu, les frais de structure seront revus à la baisse, les CCO et les supports de production modifiés. Les 170 millions de recapitalisation couvrent les pertes de la mise en route de la SAS et les investissements du début d’année.