Face à la création de cinq filiales (trois à TER et deux à Fret) entre le 15 décembre 2024 et le 1er janvier 2025, nous avons lancé une mobilisation. La casse de la SNCF et le transfert dans des filiales ou des boîtes privées constituent l’avenir de l’ensemble des cheminot-es.
Il était donc important d’être dans l’action, de donner la possibilité aux salariés de construire un rapport de force tous services dès les premières créations afin que les filiales ne se retrouvent pas seules demain.
Par ailleurs, la liquidation de Fret SNCF en pleine crise climatique, avec les conséquences sociales qui l’accompagnent, comme la privatisation de la SNCF, nécessitaient inévitablement une réaction collective.
La stratégie unitaire, proposée par les fédérations, était à la hauteur des attaques du gouvernement et de la direction : une grève d’avertissement le 21 novembre avec la perspective d’un mouvement reconductible à partir du 12 décembre.