Édouard, militant et délégué SUD-Rail qui s’est donné la mort suite au harcèlement subi au quotidien par son employeur, est la dernière victime de la politique de répression syndicale à l’oeuvre dans l’entreprise publique SNCF.
Près de 2000 soutiens se sont réunis aujourd’hui gare Saint-Lazare pour rendre hommage à notre camarade militant syndical et pour exiger justice face à cette direction d’entreprise qui brise des vies au nom du productivisme et de sa politique antisyndicale.
La Fédération SUD-Rail, l’union syndicale Solidaires, l’ensemble des structures syndicales et les représentants du mouvement social présents refusent de rester silencieux et iront jusqu’au bout pour que la responsabilité de l’entreprise SNCF et de son management soit reconnue.
Alors que pour une simple chemise arrachée, des militants syndicaux se sont fait condamner à de la prison avec sursis, ont été qualifié de voyous, de terroristes, comment qualifier ces patrons qui pratiquent impunément la discrimination, la répression et tuent ?
Pour ceux et celles qui résistent et refusent de voir les travailleurs du Rail subir de plein fouet la politique pathogène du président PEPY et de ces dirigeants, ils doivent aujourd’hui faire face aux pressions, au harcèlement et aux sanctions injustes, sans que les politiques d’entreprises ou ceux qui les appliquent ne soient inquiétés ni mis en cause.
La Fédération SUD-Rail exige l’arrêt immédiat des dizaines de procédures disciplinaires en cours contre ses adhérents et militants, l’annulation des sanctions et des licenciements prononcés par les tribunaux patronaux de la SNCF.
Les responsables de la mort d’Edouard doivent être condamnés !