Le 25 juillet, la Direction du groupe SNCF communiquait, dans un contexte d’incertitudes politiques et de tensions macroéconomiques et géopolitiques, les chiffres « légèrement positifs » du premier semestre avec un résultat net de seulement 143 millions d’euros. Ces « modestes » bénéfices permettent à la direction d’annoncer de nouvelles restrictions budgétaires infligées aux cheminot-e-s, avec un énième plan d’économie de 300 millions d’euros au second semestre. Ce résultat justifie aussi pour nos dirigeant-e-s que les négociations salariales 2025 programmées au mois d’octobre se tiennent uniquement sous le sceau de la rigueur.