Réunis le 6 Septembre, les syndicats SUD-Rail ont décidé de ne pas appeler à la grève le 18 septembre et de ne pas participer aux actions décidées unilatéralement par la CGT Cheminots. Face à l’échec de la stratégie portée par la CGT/UNSA/CFDT au printemps, SUD-Rail réunira ses structures les 25 et 26 septembre pour débattre de la stratégie de lutte qui permettra d’engager la deuxième mi-temps de la lutte afin de mettre un terme à l’application de la réforme ferroviaire.
À ce titre, SUD-Rail appellera à la grève le 9 octobre pour se joindre à la journée interprofessionnelle organisée pour la sauvegarde des services publics et contre la politique du président Macron qui liquide cent ans d’acquis sociaux des salarié-e-s.
Par ailleurs, La Fédération SUD-Rail dénonce la machine répressive de la SNCF qui s’est mise en marche pour sanctionner et pousser dehors les cheminot-e-s qui furent actifs pendant le conflit. Pour cette direction revancharde et consciente que le conflit va durer, tous les moyens sont bons pour casser toute résistance et imposer sa vision du système ferroviaire, à ses salarié-e-s et aux usagers, dans le but de livrer clefs en mains les subventions publiques aux apôtres du libéralisme effréné.
La Fédération SUD-Rail ne laissera pas faire et après s’être rassemblés pour soutenir Yannick fin juillet, ce sont près de 500 soutiens qui se sont réunis aujourd’hui à Lyon pour crier leur colère face à la menace de licenciement qui touche Christelle.
Nous serons également présents le 14 septembre à Grenoble pour soutenir « les 6 », menacés de sanctions et de licenciement !
Nous dénonçons la criminalisation de l’action syndicale menée par la direction SNCF.
Militer est un droit, pas un crime !
Se défendre contre les attaques libérales qui détruisent des vies, de la légitime défense !