« SUD-Rail C’est l’Action Juridique à l’appui du rapport de Force !! »
Contrairement à ce que nous disent les dirigeants, le contrat de travail ne met pas sur un pied d’égalité un employeur et un·e salarié·e. Grâce au principe de subordination de l’employé·e, l’employeur part bien sûr avec un rapport de force supérieur. Et, derrière la « bienveillance » ou la « fibre sociale » que la SNCF invoque, l’objectif du contrat de travail reste que l’ensemble des coûts soit couvert et qu’un profit soit dégagé pour augmenter la valeur du capital. L’État actionnaire n’est pas différent en cela des grands groupes capitalistes dont il a adopté la philosophie, la forme sociale (sociétés anonymes) et les règles comptables.
Pour rééquilibrer le rapport de force, il est illusoire de penser qu’à titre individuel, en exposant les meilleurs arguments du monde, les plus rationnels, les mieux démontrés, on fasse modifier notre sort. Même pour faire respecter une loi, un règlement, un référentiel, l’employeur a le pouvoir de d’abord imposer. Et si, après un long parcours du combattant en justice, l’agent·e gagne, l’employeur aura toujours tiré profit de tout le temps où il a pu imposer à l’agent·e la situation irrégulière et/ou préjudiciable.
La première exigence, pour SUD-Rail, est donc d’opposer à l’employeur un collectif. C’est le principe même du syndicalisme, comme conséquence du déséquilibre initial du contrat de travail.
« SUD-Rail, un vrai bilan pour les droits de tous les cheminot.e.s. »