Les syndicats de la Fédération SUD-Rail, réunis en Conseil Fédéral les 16 et 17 janvier, ont réaffirmé leur volonté de construire un mouvement qui rassemble les cheminot-es et travailleurs du rail qui subissent les conséquences de la loi ferroviaire d’août 2014 et les modifications règlementaires adoptées en juin 2016.
Si l’unité syndicale est une demande essentielle des salariés pour être encore plus fort, elle doit se faire dans la continuité de notre lutte contre le dumping social dans la branche ferroviaire. Aujourd’hui, la SNCF remet en cause la durée du travail, dégrade les conditions de vie et de travail des cheminot-es, et les dirigeants organisent la casse des métiers et préparent la privatisation.
L’entreprise SNCF et son Président s’appuient aujourd’hui sur l’écart entre la convention collective ferroviaire et l’accord d’entreprise à la SNCF, signé par l’UNSA et la CFDT, et pour lequel la CGT a refusé d’exercer son droit d’opposition avec SUD-Rail ; son but :
– Mettre les salariés du ferroviaire dans une logique du moins disant social,
– Imposer une nouvelle cure d’austérité salariale,
– Continuer de supprimer des emplois au Statut.