Depuis plus d’une semaine, ce sont les agents du technicentre de Chatillon qui débrayent pour crier leur mal-être et leur colère face à une direction qui ne prend pas la mesure d’annèes d’austérité salariale, de suppressions d’emplois, de sous-effectifs et de restructurations permanentes. Cette situation dans le domaine matériel n’est pas inédite, les débrayages qui ont eu lieu au technicentre du Landy, mais également au technicentre Sud Est Européen sont symptomatiques d’une politique de moins-disant social systématique mise en oeuvre par une direction déconnectée de ses salarié(e)s.
Maintenant ça suffit ! La direction doit prendre des mesures immédiates pour rattraper des années de paupérisation et de dumping social !
Face à des agents qui crient leur mal-être et qui démissionnent en masse dans les technicentres TGV, la fédération SUD-Rail à interpellé la direction de l’activité TGV de la SNCF et sera reçu dès aujourd’hui afin d’aller porter les revendications des agents en pleine détresse, désabusée et en colère face à un management d’un autre temps ! La balle est maintenant du côté de la direction qui doit répondre de manière urgente à ces revendications faute de quoi, c’est bien elle qui porterait la responsabilité d’un conflit qui toucherait l’ensemble des TGV.
C’est l’ensemble des technicentres qui sont aujourd’hui touché, c’est à l’ensemble des salariés concerné que la direction doit rendre des comptes. Les changements profonds de l’organisation de la maintenance avec l’explosion du travail de nuit, les blocages salariaux, les déroulements de carrières gelés depuis des années et les sous-effectifs chroniques sont généralisés.
Dans ce contexte, la fédération SUD-Rail exige de la direction que des négociations nationales sur tous ces points soient ouvertes de manière urgente. Les salarié(e)s de l’ensemble des technicentres de maintenance TGV sont concerné(e)s, c’est bien une réponse globale à cette crise sociale sans précédent que la direction doit fournir !
L’ex-président G.PEPY laisse en héritage au nouveau PDG du groupe SNCF une société en crise où la dégradation du climat social à atteint son paroxysme. Souffrance au travail de milliers de cheminots qui ont perdus le sens de leur travail ; Fracture béante entre les cheminot(e)s, qui ne comprennent plus la politique d’entreprise et leurs directions ; Crise sociale majeure face des années d’austérité salariale et organisationnelle, management à la « France Télécom » …
La Fédération SUD-Rail en appelle dès à présent au nouveau PDG, qui, s’il mesure l’urgence de la situation, devra recevoir SUD-Rail dès la semaine prochaine !