Le vendredi 7 Avril, 4 semaines jour pour jour après le suicide d’Edouard, cheminot et syndicaliste SUD-Rail, un nouveau drame a encore failli se produire sur le secteur de la Gare de PARIS SAINT-LAZARE.
En début d’après-midi, après un entretien avec sa direction, une cheminote de 41 ans a tenté de mettre fin à ses jours en se tailladant les veines dans les locaux même de son service.
Avant de passer à l’acte, la salariée a laissé une lettre ainsi qu’un message sur un tableau mural qui ne laisse aucun doute sur les motivations de son acte.
Elle a été découverte in-extremis par une collègue qui a aussitôt appelé les pompiers et secouristes qui ont pu la sauver ; ces jours ne sont plus en danger.
Une enquête du CHSCT est en cours, mais pour la Fédération SUD-Rail, les premiers éléments recueillis sur place ne laissent pas place au doute. Cette cheminote est bien, elle aussi, victime du management violent qui a cours dans l’entreprise publique SNCF.
La Fédération SUD-Rail a alerté depuis de nombreux mois la direction de l’entreprise et le gouvernement sur la situation sociale catastrophique traversée par l’entreprise publique SNCF, comparable à celle qui a entrainé la vague de suicides dans le groupe « Orange ».
Ces alertes sont restées sans réponses et pendant ce temps, les salariés souffrent et sont poussés à bout par un management d’un autre âge.
La Fédération SUD-Rail exige maintenant des pouvoirs publics et du président de la SNCF, une reconnaissance de la situation sociale catastrophique et la prise immédiate de mesures fortes pour faire cesser la souffrance des salarié(e)s de SNCF.