Le jour J de la transposition (prévue en 2025), le système unique sera équilibré. L’objectif du pilotage est de préserver en tous temps l’équilibre du système, malgré de très nombreuses incertitudes : emploi, salaires, démographie, espérance de vie… en respectant un maximum de dépenses de 14 % du PIB.
Ce seuil intègre les droits non contributifs (points données pour des périodes non travaillées : chômage, maladie, enfants...) mais ces éléments de solidarité ainsi que les pensions de réversion ne feront pas partie du pilotage et dépendront de décisions de l’Etat.
La « règle d’or » des 14 % laisse peu de marges aux organismes qui seront chargés de l’appliquer, que les syndicats y soient plus ou moins fortement impliqués. Il s’agira de se mettre d’accord chaque année pour équilibrer les comptes, sans augmenter le poids dans le PIB, en ajustant les paramètres.
Pour cela, le Haut commissariat aux retraites envisage plusieurs mécanismes qui seront utilisés simultanément. Nous en connaissons les grands principes.
Ces paramètres contribuent au principe de répartition du système qui veut que, chaque année, la masse des cotisations soit égale à la masse des pensions à verser.
Autre principe qui vise à assurer l’équilibre sur le long terme, c’est la neutralité actuarielle qui veut que pour une génération, la masse des cotisations (actualisées) soit égale à la masse des pensions (actualisées) à verser tout au long de la retraite, donc en fonction de l’espérance de vie de cette génération....