La direction nous pensait à genoux, incapable de réactions et prêt à accepter n’importe quoi étant rincés par le chômage partiel et inquiets pour notre avenir professionnel.
Ils étaient persuadés de pouvoir passer sans encombre l’ensemble de leurs projets destructeurs la profession.
• Destruction de la caisse.
• Roulements intersites sur Paris.
• Possibilité de réserve un planning sur deux.
• Réduction des FS de 30mn.
• Possibilité de faire ses PS et FS sur la tablette sans passer par le SAB, ce qui entrainerait rapidement la suppression des PS/FS et de l’accueil.
• Flicage systématique avec la nouvelle tablette.
• Fermeture du site d’avitaillement de Charenton le dimanche.
• Allongement des cycles d’approvisionnement avec pour conséquence de suppressions d’emplois au SAT et des manques réguliers de marchandises à bord des trains.
• Destruction de notre convention collective.
• Etc, etc, etc, .
Quand le 25 mars dernier, 200 salariés se sont rassemblés sur le site de Montparnasse pour refuser leur politique, ils n’ont pas compris.
« Comment ! Ces petits salariés insignifiants osent contester nos décisions qui rempliront un peu plus nos portefeuilles déjà bien garnis. Élaborons vite fait bien fait, une stratégie qui leur ferait croire qu’ils y gagneraient, Un courrier avec beaucoup de blablas néolibéral sur la nécessité absolue de s’adapter, saupoudré d’un peu d’argent et voilà le travail. »
Pas de chance, le personnel qui n’est pas aussi qu’ils le pensent, a vu tout de suite l’arnaque. Résultat : la colère monte.
Jamais depuis plus de 20 ans, nous n’avons assisté à une telle attaque contre nos métiers.
Une mobilisation de plus en plus est indispensable pour contrer leurs projets.