Depuis maintenant dix jours, le gouvernement face à l’échec de sa stratégie de stigmatisation des cheminots puis à celle de la culpabilisation des grévistes pour la trêve de noël a décidé de jouer la stratégie du pourrissement… A court d’arguments pour expliquer sa mauvaise réforme et devant le soutien populaire qui ne faiblit pas, le gouvernement préfère partir en vacances en espérant que les grévistes et les opposants ne passent pas les fêtes. Encore une fois il s’est trompé… Même si le nombre de grévistes diminue, la grève se maintient à un niveau historique et les salarié(e)s s’organisent pour que la contestation reste vive et puisse se renforcer dès la rentrée.