Nous revendiquons :
– le maintien du service public 7 jours sur 7
– des agents SNCF présents du 1er au dernier train
– des créations de postes à la réserve
– des formations professionnelles avec des formateurs
– des applications & matériels fonctionnels & efficaces
– des possibilités d’évolutions de carrières dans toutes les gares et chantiers, équitables pour toutes et tous !
Nous refusons :
– la baisse de notre rémunération
– l’augmentation de la charge de travail,
– le transfert des taches vers les qualifications inférieures,
– la destruction des postes d’agents d’exécution,
– la sous-traitance et l’intérim, synonymes de précarité.
Les directions SNCF (en région comme dans les axes), les autorités organisatrices régionales et l’État organisent la case des chemins de fer. Au lieu de sacraliser la vente des titres de transports et de permettre aux usagers d’accéder aux trains en sureté, les agents des gares sont contraints de participer à des opérations de « Lutte Anti Fraude » qui contribuent à la casse du métier de contrôleur, lui-même sédentarisé ou détourné de sa fonction d’agent permettant aux usagers de voyager à bord des trains en sûreté et en sécurité. SUD-Rail dénonce ces décisions patronales iniques.
L’assermentation des agents de gares tend à se généraliser à cette fin, à moindre coût tant en matière de rémunération que de formation professionnelle.
L’organisation des équipes en collectifs sur des périmètres élargis ne permet plus de garantir la présence d’agents SNCF du commercial voyageur dans toutes les gares mais seulement des passages aléatoires. La fermeture des guichets grandes lignes, le remplacement des chantiers de vente par des boutiques et la généralisation du libre service accompagné (LSA, tablettes en lieu et place de guichets) menacent la capacité de vendre correctement des billets en gare, comme la d’ailleurs relevé la Défenseure des droits.
L’absence de mesures de prévention pour lutter efficacement contre la pandémie COVID19 n’a pas permis à l’entreprise de protéger l’activité du commercial voyageur comme nécessaire tant d’un point de vue d’entreprise (économique) que de celui des travailleuses et travailleurs ! La direction doit entendre raison.