Au Nicaragua, durant tout le mois d’avril, les mobilisations populaires n’ont pas cessé, contre les plans du FMI visant à réduire les pensions.
Ces manifestations ont été réprimées et l’objet de violences policières et d’Etat de la part du gouvernement de Daniel Ortega. Dès lors, les mobilisations populaires ont exigé la fin de la dictature de Daniel Ortega. Ces mouvements se sont étendus à tout le pays, se traduisant par le contrôle de routes et de villes, y compris de certains symboles sandinistes de la lutte contre la dictature de Somoza, comme la ville de Masaya ou le quartier de Monimbo.
La dictature de Daniel Ortega a multiplié les attaques, provoquant la mort de plus de 450 personnes et des centaines de blessé.es et de disparu.es. La lutte du peuple du Nicaragua contre la dictature est légitime et nécessite le plus grand appui de toutes les organisations du mouvement social, notamment celles des travailleurs et travailleuses.
Nous exprimons tout notre soutien à la lutte du peuple du Nicaragua, pour mettre « dehors Ortega et Murillo ». Nous condamnons la répression exercée par le gouvernement de Daniel Ortega envers les manifestations populaires.
Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes apporte toute sa solidarité au peuple du Nicaragua qui lutte pour renverser la dictature et appelle toutes les organisations syndicales et populaires dans le monde à organiser les boycotts politiques et économiques de celle-ci.