L’enquête réalisée par l’association de consommateurs UFC QUE CHOISIR parue ce jour pointe plusieurs éléments :« »
La vétusté du réseau ferroviaire français : Victime de la politique du « tout TGV », le réseau du train du quotidien a connu un sous-investissement chronique qui a accru d’année en année la vétusté des infrastructures des lignes classiques, TER et Transilien. Cette volonté expansionniste du réseau TGV voulue par tous les gouvernements successifs et très largement accompagnée par l’ex-Président PÉPY, s’est faite sur fonds propres de la SNCF.
Ce choix politique a très largement privilégié le transport routier qui lui, n’a pas à supporter le coût de ses infrastructures. Contrairement à la SNCF, l’État n’a jamais demandé aux transporteurs routiers ou aux compagnies de bus de financer les routes. Au passage, ce sont bien les investissements dans les lignes TGV qui ont creusé la dette de la SNCF et non le statut des cheminot-e-s comme l’a laissé entendre le gouvernement actuel lors le la contreréforme dite du « Pacte Ferroviaire » en 2018.
Des impacts sur la qualité de service : Aujourd’hui, la SNCF tente de rattraper le retard et s’est lancée dans
des travaux massifs de régénération global du réseau. Ceci a pour conséquence la multiplication des travaux et donc de multiples ralentissements dans un contexte global d’attrition des effectifs cheminots et d’une politique globale d’externalisation qui ne favorise ni la rapidité, ni l’efficacité des travaux.« »