L’évacuation de la faculté de Tolbiac, ordonnée cette nuit a été le théâtre de violences inouïes ! Un étudiant, qui essayait de se soustraire aux coups de matraque distribués sans commune mesure a été attrapé par la jambe et déséquilibré par un policier, ce qui a provoqué une chute de 3 mètres.
Sa tête à frappé le sol, provoquant immédiatement des saignements importants par l’oreille et une perte de connaissance.
Abasourdis par ces scènes de violences, les riverains sont immédiatement venus en aide aux étudiants qui subissaient dans la plus grande pagaille les assauts de 300 CRS armés de fusils d’assaut !
Du côté de la préfecture, on maintient la version « pas de blessés » et on renvoie aux étudiants la responsabilité de la casse matérielle.
La réalité, c’est que l’on dénombre déjà plusieurs blessés avec des taux de gravité plus ou moins élevés, trois sont hospitalisés et un étudiant se trouve actuellement entre la vie et la mort. Emmené par les pompiers, nous ne savons pas dans quel hôpital il a été conduit, et les traces de sang ont, quant à elles, été effacées rapidement par les forces de l’ordre. Que veut-on dissimuler ?
Le ministère de l’Intérieur refuse de répondre, comme le reste du gouvernement aux inquiétudes d’un peuple qui voit désormais dans ce gouvernement Macron le vrai visage de la politique d’« en Force », de l’ultra libéralisme, d’un avenir fait d’une extrême soumission aux décisions des puissants.
Nous voulons que chaque étudiant, cheminot, salarié, retraité, chômeur, homme, femme compte pour un !
Nous ne nous laisserons pas déposséder de nos droits et voulons pouvoir décider de notre avenir ensemble, sans craindre d’être matraqué dès que nous refusons, d’être piétiné dès que nous nous exprimons, d’être soumis, dès que nous résistons.
La Fédération SUD-Rail condamne ces violences envers les grévistes, les étudiants, le peuple opprimé !
La démocratie, c’est la voix du peuple et de la majorité. Non, l’application des décisions d’un individu qui n’a rassemblé qu’un quart des voix au premier tour, et entend les imposer fort du soutien du patronat et de l’armée.