« Le résultat des élections européennes de mai 2019 doit nous interpeller.
Sur la forme, premièrement. Comment ne pas qualifier de pantalonnade l’élection de députés européens anglais (pardon : du Royaume plus ou moins Uni) alors qu’ils ont voté leur départ de l’Europe ?
Quel bel exemple de cafouillage, de déni de démocratie, où le vote du peuple, quelle que soit l’opinion qu’on en ait, n’est toujours pas pris en compte trois ans après ?
Cela ne vous rappelle-t-il pas, toute proportion gardée, la mascarade du vote français de 2005 refusant le traité de constitution européenne, qui revint par la fenêtre peu après par un tour de passe-passe parlementaire ?
Et, pour rester en France, quelle crédibilité donner à la présence de 34 listes, dont certaines n’avaient même pas les moyens financiers de faire campagne, ni même d’imprimer affiches, professions de foi et bulletins de vote ? »